Dernier jour a la ferme, j’arrose le « pumkins field » avec ce fameux mélange d’eau et d’urine. Cette pause prolongée nous a permis de mener ce projet de la conception jusqu’à la récolte. Après des heures de travail et recherches nous goûtons enfin au fruits de notre labeur. nous croulons sous les longs haricots, dégustons des citrouilles sucrées et les mais ? Euh… Ils ne sont jamais sortis. Cultiver, mettre les mains dans la terre est si naturel. Plus à l’écoute de la nature, on se doit de l’observer chaque jour. Insectes ravageurs, feuille jaunis par un manque d’azote, et si on faisait du « worm-tea » ? La danse de la puie, prend tout son sens et nous bénissons chaque fois son arrivée.
Cette étape forcée a changé bien des projets. Fini le voyage en tandem pour ce couple d’anglais, on rentre à la maison et on se lance dans un projet d’autosuffisance. Retourner bosser a Zara ? Le coeur de Patricia penche plus pour un retour sur sa terre familiale en Galice. De notre côté le projet Pyrénéens avec les copains résonne encore plus fort. mais avant cela nous avons encore quelques coups de pédales a donner ! Et ce n’est pas l’envie qui manque mais notre liberté et l’inconnu ça oui !! Bon j’arrête de rêver je suis entrain de m’en mettre plein les pieds!!
La permaculture. Ou l’observation et la reproduction de systèmes naturels. Longtemps attirés par le concept, aujourd’hui on en est imprégnés. Savoirs anciens et avancées scientifiques s’entremêlent et permettent de créer des écosystèmes à travers un design. Prendre soin de la terre, des êtres vivants et partager. Ceci constitue les éthiques à suivre. Épaulées par de nombreux principes, ils orientent le design. Une solution applicable à tous aujourd’hui, pour prévenir les effets de demain.
Le soleil court a l’est, rasant la colline, prêt à conquérir le ciel pour une nouvelle journée… Deux mois et demi confinés au pied des montagnes. De nombreux projets à la ferme auront vu le jour. D’autres en resteront au simple état d’idées. Un arrêt imprévu qui ne sera sûrement pas le dernier, nous rappelle que le voyage s’équipe toujours de son lots de surprises. La crise du corona n’est pas finie, mais les jambes démangent ! A nous le sud, la mer et la plage!
Après de nombreuses réflexion ça sera le train! Incertain des lois interprovinciale nous préférons monter à bord de se géant de fer plutôt que de risquer une quarantaine inutile au milieu du périple. De Chiangmai a Bangkok. De la capitale a hua hin. De là, les vélos reprennent du service et c’est chez Jacques et wan que nous nous rendrons.
On repart un plus dodu que prévu et très ému de quitter cette petite équipe avec lequel nous avons traversé cette crise mondiale. Et surtout vêtu de l’accessoire incontournable de l’été 2020 : le masque en tissu home made !!
Au Népal nous assitions a la récolte du riz, en inde nous dormions sur son herbe séchée, en Birmanie c’était le repos des paddi, et le brûlage des terres. Aujourd’hui un nouveau cycle redémarre, la terre est retournée, les champs immergés et de jeunes pousses vertes voient le jour.
En selle avec juju & jeff 
Qu’ils sont beaux avec leurs diplômes
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